Vers 1885, la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest propose la création d'une gare pour voyageurs et marchandises à hauteur du pont dit des « Quinze Perches », sur la ligne de Paris à Versailles. Le projet est soumis à l'enquête publique le 24 septembre 1886. Une décision ministérielle du 16 mai 1880 autorise la création du raccordement des Quinze Perches ainsi que l'établissement d'une gare sur le territoire de Courbevoie. Le nouveau raccordement créé sépare les flux des lignes de Rouen et de Saint-Germain-en-Laye.
La gare est édifiée à mi-chemin des gares d'Asnières et de Courbevoie, sur une ancienne sablière ouverte par la Compagnie de l'Ouest vers 1861 ; l'actuelle « rue de la Sablière » évoque encore le nom. Le pont de Quinze Perches est élargi à 8 mètres.
La gare de Bécon-les-Bruyères est ouverte en octobre 1891, et inaugurée le 1er juillet 1892 par M. Alexandre Ribot (ligne Paris-Saint-Lazare - Versailles-Rive-Droite). Elle profite immédiatement à Courbevoie qui voit jaillir de terre de nombreuses rues et logements organisés en étoile autour de la voie ferrée et se développer les quartiers de Bécon (sur Courbevoie) et des Bruyères (sur Asnières-sur-Seine et Bois-Colombes). En 1927, la gare et son quartier sont l'objet d'un roman d'Emmanuel Bove. Un site web2 évoque cet ouvrage.
En 1943, le quartier de la gare subit plusieurs bombardements qui occasionnent d'importants dégâts ; la cible semble avoir été les usines Hispano-Suiza.
En 1969, le bâtiment voyageurs est modernisé afin de mieux répondre à l'augmentation du trafic. Les travaux se déroulent essentiellement de nuit vu l'importance du trafic ferroviaire. Des consignes sont données afin d'en limiter les nuisances sonores pour les riverains. Le trafic montant quotidien est de 851 voyageurs par jour en 1893. Il progresse fortement et atteint 9 684 voyageurs en 1938, diminue pour atteindre 7 752 voyageurs en 1973 et enfin grimpe à 15 500 voyageurs par jour en 20033.
La gare est fermée au service du fret le 15 décembre 20084. La halle des marchandises, sise sur la commune de Bois-Colombes, rue des Messageries, a été détruite et l'espace dégagé fait l'objet, depuis le printemps 2011, d'un important chantier de construction, en marge du projet d'urbanisation de la ZAC des Bruyères.
Courant 2010, les luminaires blancs sur les quais ont été remplacés par un éclairage au tungstène, plus puissant et offrant une meilleure visibilité aux voyageurs. En 2011, ce sont des écrans plats LCD de nouvelle génération qui font leur apparition en remplacement des anciens panneaux à palettes, vieillissants.
Une restructuration plus importante de la gare est prévue à partir de 2012 avec notamment l'installation de tourniquets et d'accès aux personnes à mobilité réduite (PMR) et la création d'une passerelle venant soulager le passage souterrain existant
La gare est édifiée à mi-chemin des gares d'Asnières et de Courbevoie, sur une ancienne sablière ouverte par la Compagnie de l'Ouest vers 1861 ; l'actuelle « rue de la Sablière » évoque encore le nom. Le pont de Quinze Perches est élargi à 8 mètres.
La gare de Bécon-les-Bruyères est ouverte en octobre 1891, et inaugurée le 1er juillet 1892 par M. Alexandre Ribot (ligne Paris-Saint-Lazare - Versailles-Rive-Droite). Elle profite immédiatement à Courbevoie qui voit jaillir de terre de nombreuses rues et logements organisés en étoile autour de la voie ferrée et se développer les quartiers de Bécon (sur Courbevoie) et des Bruyères (sur Asnières-sur-Seine et Bois-Colombes). En 1927, la gare et son quartier sont l'objet d'un roman d'Emmanuel Bove. Un site web2 évoque cet ouvrage.
En 1943, le quartier de la gare subit plusieurs bombardements qui occasionnent d'importants dégâts ; la cible semble avoir été les usines Hispano-Suiza.
En 1969, le bâtiment voyageurs est modernisé afin de mieux répondre à l'augmentation du trafic. Les travaux se déroulent essentiellement de nuit vu l'importance du trafic ferroviaire. Des consignes sont données afin d'en limiter les nuisances sonores pour les riverains. Le trafic montant quotidien est de 851 voyageurs par jour en 1893. Il progresse fortement et atteint 9 684 voyageurs en 1938, diminue pour atteindre 7 752 voyageurs en 1973 et enfin grimpe à 15 500 voyageurs par jour en 20033.
La gare est fermée au service du fret le 15 décembre 20084. La halle des marchandises, sise sur la commune de Bois-Colombes, rue des Messageries, a été détruite et l'espace dégagé fait l'objet, depuis le printemps 2011, d'un important chantier de construction, en marge du projet d'urbanisation de la ZAC des Bruyères.
Courant 2010, les luminaires blancs sur les quais ont été remplacés par un éclairage au tungstène, plus puissant et offrant une meilleure visibilité aux voyageurs. En 2011, ce sont des écrans plats LCD de nouvelle génération qui font leur apparition en remplacement des anciens panneaux à palettes, vieillissants.
Une restructuration plus importante de la gare est prévue à partir de 2012 avec notamment l'installation de tourniquets et d'accès aux personnes à mobilité réduite (PMR) et la création d'une passerelle venant soulager le passage souterrain existant